Interface3 et l'Europe
Depuis sa création en 1984, l’activité d'Interface3 a été fortement liée aux politiques mises en place par l'Union Européenne. L'ancêtre d'Interface3, L'AISBL Belladona, était en fait une émanation du CREW (Centre for Research on European Women) qui publia pendant 15 ans (1981-1996) le Crew Report, une revue mensuelle ayant par objectif de monitorer les politiques européennes du point de vue de l'égalité de chance entre les femmes et les hommes. L'objectif était notamment : "la recherche sur la condition des femmes et leurs droits, la publication des informations concernant ces problèmes, la création de centres de documentation, la promotion des projets qui bénéficient aux femmes en particulier, à leur formation et à leur représentation auprès des autorités compétentes". Au fil du temps, interface3 a saisi plusieurs opportunités de financement et de collaboration dans la construction d’outils pédagogique innovants dans le cadre de partenariats européens.
All Digital : l'accès aux TIC pour tous
Interface3 est membre depuis 2009 de All Digital, une AISBL (Association Internationale Sans But Lucratif) fédérant 30.000 télécentres dans 33 pays européens et dans 10 pays extra-européens.
Les personnes qui n’ont pas accès aux nouvelles technologies en Europe représentent 40% de la population. All Digital joue un rôle de premier plan en développant un mouvement européen de lutte contre la fracture numérique. Interface3 a rejoint le réseau en résonnance avec ce principe : rendre les TIC accessibles à tous !
Qu’est-ce qu’un télécentre ?
Un télécentre est un endroit public et accessible - bibliothèques, centres d’éducation et de formation, organismes à vocation sociale - où les gens peuvent obtenir de l’aide pour utiliser des ordinateurs, accéder à Internet et à d’autres technologies numériques.
Ainsi ils développent des compétences numériques essentielles afin de trouver de meilleures opportunités d’emploi, de participer utilement à la société ou d’améliorer et transformer leurs vies. En Communauté française de Belgique, on parle d’Espaces Publics Numériques (EPN).
On estime à plus de 25 millions le nombre de personnes digitalement exclues bénéficiant directement de ces services.